Quel avenir pour celui-ci pour une trésorerie ?

Quel avenir pour celui-ci pour une trésorerie ?

 

CPF : une ressource sous-utilisée, quel avenir pour celui-ci ?

 

Le Compte Personnel de Formation (CPF) est aujourd’hui un outil incontournable de la formation professionnelle. Accessible à tous les actifs, il permet de financer des formations certifiantes et de construire des parcours de reconversion ou de montée en compétences. Pourtant, derrière son potentiel considérable, son usage reste encore très en dessous de ce qu’il pourrait être.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2024, environ 1,39 million de formations ont été engagées via le CPF, alors que plus de 40 millions de comptes sont aujourd’hui alimentés. Autrement dit, une large majorité de bénéficiaires n’utilise pas leurs droits.

https://www.service-public.gouv.fr/particuliers/actualites

 

Un levier puissant, mais encore sous-exploité

Depuis sa mise en place en 2019, le CPF a financé près de 8,6 millions de dossiers, pour plusieurs milliards d’euros engagés. Ces résultats sont significatifs, mais rapportés au nombre total de bénéficiaires, ils montrent une inertie persistante : beaucoup de comptes restent dormants, et les droits finissent par expirer sans avoir servi à la montée en compétences.

La question n’est donc plus de savoir si le CPF est utile — mais de comprendre pourquoi il est si peu utilisé et comment les organismes de formation peuvent aider à débloquer la situation.

 

 


Pourquoi le CPF n’explose pas ?

 

1. Le manque d’orientation

La majorité des actifs connaissent le CPF, mais sans en comprendre le fonctionnement . Beaucoup ignorent quelles formations sont éligibles, lesquelles aboutissent à une certification reconnue ou encore comment aligner leur projet professionnel avec une formation pertinente. Résultat : l’opportunité existe, mais l’intention d’agir est faible.

2. Des freins pratiques

Entre la gestion administrative perçue comme complexe, les horaires de travail, les contraintes familiales et parfois des frais annexes non couverts (matériel, transport, hébergement, participation financière personnel au CPF en moyenne 100 euros par formation), l’acte d’inscription est trop lourd. Ces contraintes expliquent en partie les abandons de parcours : environ 11 % des formations CPF ne sont pas menées à terme, le plus souvent par incompatibilité avec la vie et les objectifs professionnels ou personnels.

3. La perception de la valeur

Les bénéficiaires attendent aujourd’hui un vrai retour sur investissement : utilité concrète pour l’emploi, débouché clair en cas de reconversion ou une certification reconnue. Sans cette visibilité, la motivation baisse et la décision d’utiliser son CPF est reportée… parfois définitivement.

4. Le cofinancement encore marginal

Malgré l’existence de mécanismes d’abondement par l’employeur, leur usage reste très limité : en 2024, à peine 9 600 dossiers ont bénéficié d’un cofinancement d’entreprise, un chiffre faible au regard du nombre total d’actifs. Cela réduit l’effet de levier financier qui pourrait rendre certaines formations plus accessibles et attractives.

 

Une complexité accrue depuis 2024

Au-delà des freins classiques, de nouvelles contraintes sont venues compliquer l’utilisation du CPF.

L'arrêté du 26 décembre 2024 a entrainé une revalorisation de ce montant. Depuis le 1er janvier 2025, la participation financière obligatoire est fixée à 102,23 €.

Cette participation financière obligatoire est automatiquement prise en compte lors de l'achat d'une formation sur la plateforme.

Cependant, dans certains cas, des exceptions sont prévues

Source : https://www.moncompteformation.gouv.fr/espace-public/je-pense-ne-pas-etre-concerne-par-la-participation-financiere-obligatoire

Les organismes de formation, les responsables de formation jouent un rôle conseiller, de prédagogue et doivent expliquer clairement la procédure  d’inscription, anticiper l’ impact sur le budget, et proposer des solutions (abondements, prises en charge complémentaires, facilités de paiement).

https://travail-emploi.gouv.fr/le-compte-personnel-de-formation-cpf

 

Un enjeu de crédibilité et d’impact

Soyons clairs : le CPF n’a pas vocation à devenir une simple « machine à vendre des formations ». Son utilité se mesure à des compétences reconnues, de l’employabilité renforcée et des parcours professionnels transformés.

 


Les organismes de formation qui sauront dépasser une logique de volume pour mettre l’accent sur l’impact réel seront ceux qui seront honnêtes et qui gagneront la confiance des bénéficiaires, des entreprises et des institutions publiques.

 

 

 

Conclusion

Le CPF est un droit universel et un formidable levier de transformation professionnelle. Mais son potentiel reste encore trop souvent inexploité. En tant qu’organisme de formation, notre valeur ajoutée ne se limite pas à proposer un catalogue de cours : elle réside dans notre capacité à vous accompagner tout au long de la formation, mettre en adéquation vos objectifs et votre niveau afin d’adapter le meilleur programme de formation et mesurer avec vous l’atteinte  de vos objectifs par votre apprentissage

Vu la conjoncture  actuelle ,  tant que l’apprenant doit financer une partie de sa formation, le CPF continuera à décliner . 

Quel avenir pour le CPF ?

https://www.audit-conseil-formation.com

 

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